La DSR cherche à être inclusive, elle est ouverte aux différentes formes et pratiques de la danse professionnelle.
Depuis le début des années 1990, le nombre de spectacles de danse présentés dans les régions avait chuté et, à part quelques exceptions, la danse ne circulait presque plus hors de Montréal et de Québec. Lors de la tenue des premiers États généraux de la danse organisés par le Regroupement de la danse (RQD) en 1994, les représentants du milieu de la danse ont débattu de ce problème et cerné les premières pistes de solution. Le RQD a ensuite créé un comité formé de diffuseurs et de compagnies de danse sensibles à la question de la circulation de la danse au Québec afin d’identifier les moyens qui permettraient à la danse d’être à nouveau présente dans les salles du Québec. Riches d’expériences antérieures, les membres du comité ont établi une série d’exigences liées à la mise en place d’une programmation en danse et ont défini les paramètres d’une stratégie de développement de la discipline et du public en région.
Au chapitre de la fréquentation, les revenus de billetterie étaient — et sont encore — insuffisants pour permettre aux diffuseurs d’équilibrer leur budget de diffusion de la danse. Ainsi, en plus de l’aide qu’ils recevaient via le projet pilote, les diffuseurs devaient investir entre 1 500$ et 4 000$ par représentation, soit jusqu’à 12 000$ pour trois spectacles. À cause de cela, quelques diffuseurs ont éprouvé des difficultés à convaincre les membres de leur conseil d’administration de l’importance de continuer à offrir des spectacles de danse à leur population. Certains se sont même désistés alors que d’autres ont accepté de prendre le relais et les risques associés à la présentation de la danse.
Le travail de concertation réalisé durant la mise en place du projet pilote a aussi mis en lumière l’importance de développer davantage cet aspect. On constatait en effet que la synergie entre les partenaires avait permis une évolution positive du discours et une meilleure connaissance de la réalité de la diffusion, de la création et de la production.
À la suite de l’incorporation de La DSR, en 2000, le ministère du Patrimoine canadien et le Conseil des arts et des lettres du Québec ont soutenu le fonctionnement de l’organisme.
Vous avez à cœur l’amélioration et l’accroissement de la diffusion de la danse au Québec? Joignez-vous à La danse sur les routes du Québec (La DSR) et devenez un moteur de son organisation en participant activement à la réalisation de sa mission.
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