Virginie Brunelle « lève son verre » à cette émotion brute. Au travers de cette amère poésie, la chorégraphe s’interroge ici sur l’inachevé – sur ce qu’il peut rester entre deux personnes – et offre cette action soutenue qui se fige dans le temps comme un souvenir : la douleur. Marque, lien ou repère (in)temporel, elle permet de porter un regard sur le groupe, la famille comme sur soi-même. Et dans une société contemporaine nourrit à cette substance dangereuse, Virginie Brunelle prouve que la douleur peut aussi être un pont émotionnel, une source de rencontre entre ses six interprètes et son public, une de celles qui ne laissera pas indemne.