Guidés par le rythme, deux interprètes évoluent dans l’univers de la gigue. Présente en fragments, celle-ci habite leur corps malgré eux. Influencés par son écho, les interprètes se laissent emporter par ses mélodies fluides et saccadées. Qu’elle soit effleurée, frappée ou caressée, la gigue s’obstine à les manipuler. Les interprètes deviendront virtuoses du corps entravé d’une maladresse contrôlée. Enfouie dans la mémoire collective, la gigue se manifeste ici comme un maître-à-danser se laissant apprivoiser.