Une fine ligne de lumière traverse le théâtre, divisant la scène entre obscurité et lumière, ciel et terre, jeunesse et vieillesse. En se limitant presque exclusivement aux éclairages et aux corps, Hoor et Mayar nous révèlent l’histoire d’une grand-mère au seuil de la mort et de sa petite-fille, qui en prend soin. À travers le mouvement, les artistes explorent l’extase d’être en suspens, arrêté en plein saut, telle une combustion sans flamme qui pourrait durer des minutes, des jours, voire des années. Comment cet espace indéfini pourrait-il prendre la forme d’une ville comme Damas et ses habitant·e·s?