Inspirée de l’œuvre de Jean-Paul Lemieux, et ancrée dans un paysage hivernal rappelant l’enfance de la chorégraphe à Québec, la chorégraphie explore la vie intérieure de trois jeunes femmes à l’aube de l’âge adulte, alternant entre l’émerveillement absolu de l’enfance et l’incertitude et la solitude de l’adolescence. Le spectacle est accompagné par la pianiste Jeanie Chung qui interprète la Sonate D960 de Schubert.
La proposition scénique de Julie et l’univers se situe dans une époque et un lieu précis. Lemieux a pris la décision de retirer son histoire personnelle, son enfance dans les années 70, pour ancrer l’œuvre dans une mémoire plus collective; le Québec à la fin des années 1950. Le point de départ scénique de la chorégraphie est un tableau du même nom réalisé par le peintre Jean Paul Lemieux en 1965.
“Julie et l’Univers est un tableau qui est devenu une icône de la maturité picturale de Lemieux. L’univers, c’est le pays, vaste et froid dans sa blancheur hivernale. Julie, c’est la jeunesse, l’âge de tous les possibles. Sa présence, frontale et verticale, impose la candeur d’un regard franc. La chaleur chromatique de son manteau la projette à l’avant, laissant les faibles luminosités d’un soleil voilé définir le pays. Ici, l’espace et le temps sont magistralement convoqués. L’échange est fructueux. »- Institut de l’Art Canadien
