La Chute propose une image de la destruction de la culture moderne iranienne par le fanatisme religieux. Dans La Chute, une femme/plante essaie de se tenir debout. Or la terre où elle développe ses racines est inconsistante. D’où sa chute finale.
Une femme tente de se redresser malgré les forces hostiles. En projetant cette métaphore sur la scène, nous retracerons une histoire tragique. Celle de quelques musiciens qui croyaient pouvoir sauver la vie d’un arbre fragile en le nourrissant de leurs créations musicales. À ce traitement, le jeune arbre ne put survivre car la terre dans laquelle il essayait de s’enraciner était inconsistante et le temps auquel il était exposé était tempétueux. Par l’arbre, nous entendons les ethnies iraniennes qui, au début du siècle passé, purent se rassembler en un peuple. Par les musiciens, quelques compositeurs qui en s’inspirant de la folklore iranienne créèrent une musique nationale pour ce peuple. Par le temps tempétueux, la deuxième moitié du siècle passé, l’ère des idéologies. Et par la terre inconsistante, la conscience collective de ce peuple qui ne put résister à la tentation de ces idéologies, lesquelles avaient pour mission de désintégrer ce qui émergeait.