Après « Là-bas, le lointain », « Ravages » et « Les caveaux », Alan Lake poursuit son approche multidisciplinaire en faisant dialoguer son langage chorégraphique et sa sensibilité aux arts visuels dans une pièce pour 9 danseurs et un musicien « live ». Inspiré par Le Radeau de la Méduse de Géricault et l’état d’urgence vécu par les naufragés dans la célèbre peinture. « Le cri des méduses » prend place dans un lieu inventé afin de nous propulser dans un onirisme terrifiant. Une danse physique à fleur de peau comme un rituel païen, bousculée par les images d’une scénographie puissante. « Le cri des méduses » est un rêve éveillé, une danse de (sur)vie.