11 artistes sur scène : 5 danseurs et 4 musiciens de flamenco et de trad québécois. Durée prévue entre 60 et 75 minutes.
« L’écho des racines » est un projet chorégraphique en cours de création, né suite à l’invitation du directeur artistique de BIGICO (diffuseur spécialisé en gigue contemporaine), Lük Fleury, qui a offert une carte blanche à Sarah Bronsard pour développer une création rapprochant deux danses percussives qu’elle pratique : le
flamenco et la gigue québécoise. Sous de nombreux aspects, ces deux traditions dansées ont des dynamiques opposées; le rapport à la gravité, le rebond, la tonicité, l’engagement de l’ensemble du corps et la charge émotionnelle liée à chaque danse diffèrent grandement. C’est dans l’espace ouvert entre toutes ces oppositions, dans le spectre des nuances qui s’y déploient, que se développe cette oeuvre chorégraphique en co-création avec les danseurs et musiciens.
L’oeuvre s’intéresse tant aux racines métaphoriques (les traditions, leur transmission et le savoir-faire associé à chacune d’elles) qu’aux racines concrètes des arbres qui permettent la croissance et l’ancrage. Celles-ci sont un puissant moyen de communication et d’entraide souterrain entre les arbres qui peut s’étendre sur des kilomètres, à l’image de ce qui relie de manière souterraine les traditions dansées. La communication entre les racines est rendue possible grâce à la mycorhize, soit l’association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes. Pour Sarah Bronsard, mycologue amatrice passionnée, l’univers poétique de « L’écho des racines » se nourrit aussi d’une réflexion quant à l’importance du règne des fonges, la plupart du temps invisibles mais pourtant d’une influence insoupçonnée sur nos vies. Cette perspective permet de considérer les traditions dansées sous un autre angle, en explorant ce qui les relie de manière souterraine et en questionnant ce qui les délimite dans le temps et l’espace.
La première de « L’écho des racines » est prévue à l’automne 2023 ou au printemps 2024 (encore en discussion), par l’entremise du diffuseur spécialisé en gigue contemporaine BIGICO.