Pour oser s’exposer, nos vies intérieures ont besoin d’une généreuse dose de confiance – confiance envers soi, confiance envers les autres. MIKE pose la question de ce qu’on ose — ou pas — exposer de soi.
Sans confiance, nous sommes voué.e.s à vivre à demi, avides de repères qui nous indiqueraient comment respecter et reconnaître pleinement l’autre. La rencontre relève d’un acte de foi envers l’autre. NOUS DEVONS APPRENDRE À FAIRE CONFIANCE AUX AUTRES. Pour cela, nous devons tout d’abord avoir confiance en NOTRE ÊTRE « VÉRITABLE ».
Pour accomplir ce travail, j’ai établi les trois actes de confiance sur lesquels s’appuie ma proposition performative:
ACTE DE CONFIANCE I : reconnaître qu’il n’est pas sain ni viable de continuer à travailler au sein de structures et d’environnements où les mentalités évoluent en monoculture. Il est clair maintenant qu’une telle formule ne donne aucun sens, voire aucun souffle à la vie.
ACTE DE CONFIANCE II : constater que le domaine des arts est un univers en grande partie habité par des êtres humains dotés d’esprits hors normes, qui trouvent en l’art un lieu de répit et d’épanouissement. Tant les artistes, le public que les différents acteurs du secteur culturel cherchent dans l’expression artistique un espace sûr pour créer de nouvelles façons d’être au monde. La reconnaissance des mentalités diverses ne devrait toutefois pas se limiter aux pratiques artistiques, mais également se manifester dans l’ensemble des pratiques professionnelles. Nous avons beaucoup à y gagner.
ACTE DE CONFIANCE III : oser croire que les expériences intérieures — les miennes, les tiennes, les leurs — ont leur place en ce monde et qu’elles sont génératrices d’avenirs vivants qui tendent la main. Faire confiance est un acte de respect et ce respect commence par celui qu’on s’octroie.
Ces actes de confiance sont pour moi l’occasion d’explorer la culture du « travail » par le biais d’une réflexion performative. Cette réflexion s’inscrit dans mes études dans le domaine des affaires et mon expérience de travail de bureau, qui m’ont formée par le passé, dans mes activités d’administration personnelle et professionnelle conjuguées au présent, ainsi que dans la création d’un futur durable où le travail n’est plus ce qu’il est, mais ce que nous sommes.