Sur le thème des amours parallèles et du poids des convenances, Andrew Skeels livre une création pour sept danseurs, empreinte d’une sensualité exacerbée.
Figure montante de la danse, auréolé du Grand Prix de la critique à Paris en 2018, Skeels est de retour après Rose de Jéricho, présentée en 2017. Ce danseur au parcours atypique, Montréalais d’adoption, développe aujourd’hui un langage chorégraphique subtil et sophistiqué, nourri d’une insatiable curiosité et d’un amour éclaté de la danse – krump, danse contemporaine et improvisation contact. Il s’aventure cette fois du côté de la danse-théâtre avec Past Rooms, fruit d’une collaboration avec le dramaturge torontois David di Giovanni, sur la musique de la violoncelliste islandaise Hildur Guðnadóttir (à qui l’on doit la musique de Tchernobyl et de Joker). À la veille d’enterrer sa femme, un homme en proie à ses démons intimes revisite sa vie, hanté par les vestiges d’un passé occulté. Dense et troublant.