Quatre danseur·euses contemporains s’adonnent à la gigue pour la première fois, générant des sons et mettant de côté les canons de la tradition. Les yeux y verront de la danse contemporaine; les oreilles, elles, reconnaîtront la gigue. Les artistes souhaitent suspendre le temps en examinant le rapport entre différents corps. Ces mondes qui se frôlent dans l’exploration du folklore — sans jamais que s’y déploie la virtuosité du gigueur — ne laissent aucune place à la censure.