Fascinée depuis toujours par les immensités sauvages, Lucie Grégoire a exploré le désert de sable du Sahara, les déserts de glace de l’Arctique, la forêt tropicale d’Amazonie et les déserts de lave d’Islande. Son parcours chorégraphique s’est largement nourri à même ces territoires terrestres. Ils ont inspiré et traversé ses œuvres qui sont ainsi devenues des territoires intérieurs.
Cet itinéraire, de l’extériorité à l’intériorité, elle le partagera avec Kim Henry, Isabelle Poirier et James Viveiros, en leur transmettant des solos chorégraphiés, anciens ou inédits, issus de ce corpus. La rencontre et l’éclatement de ces matériaux chorégraphiques de même que leur transposition dans des corps masculins et féminins feront surgir une nouvelle œuvre dont le fil conducteur sera le territoire, la source de plus de quarante années d’exploration artistique.